Xavier DANIEL s'entretient avec la harpiste Nolwenn ARZEL
Xavier
DANIEL : Bonjour Nolwenn Arzel. Vous avez enregistré trois précédents
albums en solo. Qu'est-ce qui caractérise ce nouvel album, « Strewiñ », hormis le fait d'être accompagnée de musiciens ? Nolwenn
ARZEL : Oui mes trois précédents travaux étaient solistes. Une manière,
pour moi, de mettre en avant la harpe qui, malheureusement, en groupe
est souvent écrasée par les autres instruments. C'est un écueil que je
voulais absolument éviter sur ce nouvel album. J'espère avoir trouvé le
bon compromis, le bon équilibre. Cela me permet de donner une autre
dimension à mon répertoire tout en gardant une harpe dominante. J'espère
y avoir réussi. J'ai, également, voulu sortir de ma solitude pour
rendre ma musique plus « accessible ». Ecouter un instrument soliste est, souvent, une démarche de passionné et de connaisseur.
Je veux que la musique celtique, interprétée à la harpe, puisse être connue du plus grand nombre.
Et
puis, historiquement, la musique bretonne est une musique d'ensemble,
de collectif, de partage. C'est ce que j'ai voulu vivre, pour, à mon
tour, pouvoir la faire partager. C'est un nouvel état d'esprit, sans
doute le reflet de changements intérieurs et personnels.
Mon
répertoire, quant à lui, n'a pas beaucoup changé. Mes inspirations
restent les mêmes, mais sans doute que l'expérience et donc la
technique, sont différentes et plus développées. Je passe mon temps à me
perfectionner, à chercher, c'est passionnant !
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